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Liane Foly à la Palestre avec son spectacle "La Folle repart en thèse" : interview

Dernière mise à jour : 15 nov.


Liane Foly La Folle repart en thèse La Palestre

Le mois de novembre a la réputation d'être le mois le plus déprimant de l'année. Dans ce cas, la meilleure solution pour fuir cette morosité ambiante est de sortir et de se divertir. C'est ce que nous propose Liane Foly avec le troisième volet de sa trilogie, « La Folle repart en thèse ».


Elle sera le 23 novembre à La Palestre au Cannet. Dans ce spectacle plein d'humour, elle chante, fait des imitations, partage des anecdotes sur sa vie avec le public. Liane Foly s'amuse et savoure son plaisir d'être sur scène, toujours aussi intense, même après plus de trente ans de carrière. D'ailleurs, en ce moment, elle parcourt la France avec deux tournées : l'une pour « La Folle repart en thèse » et l'autre, en tant que chanteuse, où elle interprète un « Best of » de son répertoire. Entre deux dates, elles nous a accordé une interview par téléphone.


La folle repart en thèse, pour clôturer la trilogie

Avec « La folle repart en thèse», Liane Foly clôt sa trilogie entamée en 2007 avec « La folle parenthèse », suivie de « La Folle part en cure » en 2011. Ce troisième volet est un peu différent des deux autres puisqu'elle y parle d'elle, de son enfance, de ses parents. «Je parle de mon cheminement vers ma carrière. J'ai démarré très jeune à l'Opéra de Lyon et après j'ai fait le Conservatoire. Puis, j'ai été la chanteuse de l'orchestre de mon père, qu'il a crée quand j'avais douze ans », nous-a-t-elle confié.


Dans ce one woman show, elle évoque aussi d'autres sujets qu'elles tournent volontiers en dérision, comme son état de « sexygénaire ». Si Liane Foly parle d'elle, c'est toujours avec humour. C'est à ses parents qu'elle doit cette façon d'aborder la vie. « J'ai eu la chance de naître dans une famille de clowns. Mes parents étaient très drôles. Quand on a le rire dans la maison, on voit la vie différemment. Mes parents étaient commerçants. Le public, c'était les clients ! Ils avaient cet amour de la vie et des autres. Ce qui est merveilleux, c'est que j'ai eu de la positivité et de la joie de vivre dans ma vie grâce à mes parents. Quand j'ai voulu faire ce métier, ils m'ont tout de suite soutenue ». Parler d'eux sur scène, c'est donc une très belle façon de les remercier et de leur rendre hommage.


« Le public, la raison de mon métier »

Si la carrière de Liane Foly dure depuis plus de trente ans, c'est que les liens qu'elle entretient avec le public ont toujours été très forts. « Le public est la raison de mon métier donc je me dois de le servir le mieux possible, de l'amuser. En plus, comme ma carrière a démarré il y a longtemps, je touche d'une certaine façon l'inconscient collectif. Je suis suivie par plusieurs générations.» Ce n'est donc pas étonnant qu'elle fasse régulièrement participer le public quand elle est sur scène. Elle qualifie volontiers « La Folle repart en thèse » de « spectacle interactif », qui laisse une certaine part à l'improvisation car, même si tout est très écrit, aucune date ne se ressemble vraiment. A ce propos, elle cite volontiers la chanteuse Barbara qui lui disait : « Vous verrez, mon petit, la scène est un éternel recommencement. Tous les soirs, il faut reconquérir le public ».


C'est ce que fait avec beaucoup de talent Liane Foly et, quand elle voit les spectateurs avec le sourire à la fin de ses spectacles, elle est ravie et elle se dit qu'elle a été à la hauteur de leurs attentes. « Je ne pourrai pas me passer de la scène », nous avoue-t-elle. Après toutes ces années, le trac est-il toujours au rendez-vous ? « Il y a plusieurs formes de trac : il y a celui de gratitude émotionnelle qui peut faire facilement monter les larmes aux yeux parce qu'on sent une osmose avec le public, et celui qu'on a en début de carrière et qui peut faire tout oublier ». C'est bien sûr le premier que Liane Foly éprouve chaque soir, « celui qui donne des papillons dans le ventre, comme quand on est amoureux de quelqu'un ».


Le 23 novembre, Liane Foly sera sur la scène de la Palestre. Peut-être que ce soir-là, ce trac émotionnel et bienveillant dont elle nous a parlé sera un peu plus fort que les les autres soirs. En effet, ses parents ont vécu pendant vingt ans à Cannes. Elle a donc de très bons souvenirs liés à la région.


Deux tournées en même temps

Avant son passage à la Palestre, le 23 novembre, Liane Foly sera à Monaco le 19, dans le cadre des célébrations de la Fête Nationale. A l'Espace Léo Ferré, elle interprètera ses plus grands succès. Depuis quelques mois, elle parcourt la France avec deux tournées différentes : le seule-en-scène et la tournée « Best of » en tant que chanteuse. On ne peut s'empêcher de lui demander si passer de l'une à l'autre n'est pas trop déstabilisant. Il en faut bien plus pour perturber Liane Foly.


Voilà plutôt de très belles occasions de vivre de bons moments sur scène. « Je passe de l'une à l'autre très facilement. C'est totalement complémentaire. J'ai la chance de faire ce que je veux. Artistiquement, depuis le début de ma carrière, j'ai toujours créé mes projets. C'est un plaisir pour moi de continuer. On comprend mieux les choses en prenant de l'âge et c'est très appréciable ». Liane Foly est incontestablement une artiste épanouie. « Je suis de plus en plus amoureuse de mon métier », nous a-t-elle confié pour terminer ce passionnant échange.


Liane Foly à Monaco à l'Espace Léo Ferré le 19 novembre (sur invitations) dans le cadre des célébrations de la Fête Nationale.

À La Palestre, au Cannet, le 23 novembre avec son spectacle « La folle repart en thèse »






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